Un de nos collaborateurs occasionnels, le Dr A. Marcailhou-d’Aymeric fils, vient de relater, dans le Journal des praticiens, l’observation un peu inattendue que voici.
« M. X… avait une blennhoragie interminable, malgré, sinon à cause du traitement (permanganate, etc.). Quelques douleurs également d’orchite. Enfin ? la blennhoragie s’était transformée en blennorrhée. Un jour, les douleurs orchitiques devinrent plus aiguës. C’était l’après-midi et le soir il y avait grande soirée.
« M. X… dansa avec acharnement, si l’on peut s’exprimer ainsi. Au bout de la 4e ou 5e danse, les douleurs orchitiques avaient complètement disparu et sans retour. Et, de plus, la blennorrhée était irrémédiablement tarie, ce que n’avaient pu réussir à établir divers médicaments.
« Comment expliquer ce fait en apparence paradoxal et quelque peu étrange ? Par la sudation, sans doute, et par un autre nouveau phénomène : l’hyperacidité urinaire, jouant dans ce cas un rôle antitoxique et microbien.
« Il est un fait : après une soirée dansante, l’urine est beaucoup plus chargée, plus concentrée, plus épaisse, car une partie de l’eau qui lui était destinée s’est exhalée par la sueur. Moins il y a d’eau, plus les principes de l’urine deviennent acides, avec tendance à une sorte de fermentation. Cette acidité peut jouer un rôle antitoxique, en ce sens que certains produits vitaux pathologiques – tels que les toxines sécrétées par le gonocoque – peuvent être détruits par l’hyperacidité et, par suite, cette hyperacidité peut jouer un rôle antimicrobien, par causticité. Elle brûle, désorganise, détruit le microbe. »
Acceptons l’explication – pour ce qu’elle vaut…
(Chronique médicale, 1910)
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