C’est à l’occasion des 20e journées nationales d’infectiologies qui se tiennent à Lyon depuis mercredi, qu’ont été présentées cet après-midi, devant une salle comble, les nouvelles recommandations sur la maladie de Lyme. Alors qu’à l’extérieur du centre des congrès, certaines associations de patients exprimaient leur désaccord avec le texte, l’ambiance dans la salle était plutôt calme et les préoccupations très médicales.
Épidémiologie, diagnostics différentiels, explorations biologiques, antibiothérapie de première ligne, etc. Loin des polémiques, la nouvelle feuille de route, signée par 24 sociétés savantes différentes, se veut avant tout des points de repère pratiques pour les praticiens, comme l’explique le Pr Pierre Tattevin, président de la SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française).
Reste qu’en balayant la notion de SPPT (syndrome persistant polymorphe après possible piqûre de Tique), proposée il y a moins d’un an par la HAS, et en déconseillant tout traitement d’épreuve au long cours, ces nouvelles recos risquent de ne pas plaire à tout le monde…
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