Les Français se montrent partagés sur la question des données personnelles de santé. Ils sont conscients de leur utilité pour améliorer le suivi médical mais méfiants quant à l’encadrement de leur collecte, indique un sondage* réalisé pour l'Observatoire Cetelem.
70 % des Français estiment que la collecte de ces informations est une « évolution nécessaire » qui permet d'améliorer la qualité des soins et le suivi des patients.
Toutefois, un sur deux (52 %) considère que cette collecte et l'utilisation des données ne sont pas suffisamment encadrées par la loi. 64 % des sondés se disent même « inquiets » par l'avenir de ces données.
Médecins et pharmaciens apparaissent comme des figures de confiance pour le partage de ses données. 91 % des Français acceptent d’échanger leurs données avec le premier et 71 % avec le second.
À l’inverse, 47 % le feraient avec leur mutuelle et seulement 24 % avec une entreprise offrant des services de e-santé. L'assurance-maladie obtient la confiance honorable de 60 % des sondés.
* Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 5 au 7 septembre 2017 auprès de 1 019 personnes.
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