À Lyon, le nouveau centre de téléradiologie d'urgence Imadis voit grand

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Publié le 29/06/2017
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Crédit photo : DR

Créé en 2007, le centre Imadis de téléradiologie d'urgence inaugure ce jeudi à Lyon son nouveau site dans lequel travaillent aujourd'hui près de 70 radiologues. « Confrontés à la désertification médicale et à la difficulté d’accès à la radiologie, nous avons souhaité mutualiser les moyens humains », résume Vivien Thomson, téléradiologue et cofondateur d'Imadis.

Contrairement à d’autres centres, Imadis a fait le choix de ne traiter que les urgences radiologiques lors des périodes de permanence des soins (nuit, week-ends et jours fériés) et dans le cadre d'un lieu de garde unique. Le champ d’intervention est étendu – France métropolitaine et outre-mer (Réunion).

Pensé pour le confort du radiologue

Les récents travaux d'aménagement dotent le site de quatre vraies chambres avec lit (jusqu'à quatre radiologues simultanément par garde) et six postes de travail dont l’ergonomie optimisée a été imaginée par un architecte ayant déjà conçu des salles de contrôle auprès de services d’urgence.

« Tout a été pensé pour le confort du radiologue pendant sa garde », assure le radiologue associé. Une nuit de garde compte jusqu’à 150 patients – imagerie en coupe, scanner et IRM. Le délai moyen de prise en charge est de 16 minutes. Certaines situations nécessitent une réactivité accrue, à l’instar de la prise en charge radiologique de l'AVC. 

En pratique, les hôpitaux publics partenaires sollicitent le centre grâce à un formulaire de télémédecine qui s’affiche sous forme d’alerte visuelle et sonore sur place. Le centre attribue alors un protocole d’examen, après traitement de questions obligatoires (allergies, contre-indications, fonction rénale, antécédents chirurgicaux…). Il réceptionne les images sur cette plateforme sécurisée avant interprétation à distance, compte rendu du radiologue, appel du médecin si nécessaire, etc. Imadis travaille aujourd'hui avec 30 hôpitaux et espère atteindre rapidement 40 à 50 établissements.  


Source : lequotidiendumedecin.fr