L’Allemagne veut favoriser le don d’organes en réformant sa législation, actuellement fondée sur le principe du consentement explicite avec une carte de donneur. Les deux principaux partis de droite et de gauche, l’Union démocrate-chrétienne (CDU) et le Parti social-démocrate (SPD) souhaitent que les Allemands prennent formellement position. Leur choix, de donner ou non, serait enregistré dans la puce électronique des cartes d’identité ou des permis de conduire. Cette possibilité doit encore être étudiée à la chambre des députés avant qu’une proposition de loi ne soit éventuellement déposée. Parmi les quelques 12 000 personnes en attente de greffe, certaines sont parfois contraintes de patienter de cinq à six ans pour une greffe de reins. « Il y a encore beaucoup de gens qui n’y connaissent rien ou sont mal informés », explique Günter Kirste, dirigeant de la Fondation allemande des transplantations d’organes, qui coordonne les dons. Mais pour le président de la Fondation des hospices allemands, Eugen Brysch, qui reste attaché au « principe fondamental qu’est l’autonomie », les Allemands doivent « pouvoir être libre de ne pas se prononcer sur le sujet ». Les dernières données provisoires montrent toutefois un signe de changement : le nombre de dons d’organes a atteint l’an dernier un niveau record, atteignant 4 326 en 2010 (4 705 en France), contre 4 051 un an plus tôt.
DON D’ORGANES
Les Allemands incités à répondre
Publié le 09/02/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8903
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