C’EST «ØUN ÉVÉNEMENT démocratique sans précédent » que Roselyne Bachelot a lancé avec les états généraux de la bioéthique. « Les citoyens informés participeront de façon pleine et entière au débat, aux côtés des médecins et des scientifiques », a souligné la ministre de la Santé. Pour « garantir les conditions d’une discussion libre, instruite et contradictoire, visant à éclairer le décideur sur ce qui peut être considéré comme l’intérêt général », trois types de contribution sont prévus.
Trois forums citoyens régionaux sont prévus, organisés autour d'un débat tripartite entre des « jurés », formés à la conduite d'un débat sur des thématiques complexes, des « grands témoins » répondant à leurs questions, et le public. Le premier aura lieu à Marseille, le 9 juin, avec pour thème la recherche sur les cellules souches et sur l’embryon, le diagnostic prénatal et le diagnostic préimplantatoire. Le deuxième, à Rennes, le 11 juin, abordera l’assistance médicale à la procréation. Le troisième se tiendra à Strasbourg, le 16 juin, et portera sur les prélèvements et greffes d’organes, de tissus et de cellules, sur la médecine prédictive et l’examen des caractéristiques génétiques. Un colloque final fera la synthèse, le 23 juin, à Paris.
Deuxième mode de consultation : des rencontres régionales pourront être organisées partout en France par les espaces éthiques rattachés aux CHU, sur des questions qu’ils choisiront.
Enfin, un site Internet, géré par l’Agence de la biomédecine, ouvrira le 16 février*. Il comportera une base documentaire, les synthèses des manifestations régionales et accueillera les contributions individuelles des internautes.
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