François Fillon a rétréci les voies possibles de réforme de la dépendance en affirmant mardi dernier à Marseille que « l’heure des choix » approchait – Nicolas Sarkozy doit présenter en juillet les options retenues – et que si « toutes les pistes évoquées » restaient « sur la table »,deux étaient désormais exclues : l’« augmentation générale de la CSG » et « une formule [exclusive] d’assurance obligatoire ».
« Je veux dire très solennellement (...) qu’une hausse généralisée des prélèvements obligatoires serait préjudiciable à notre économie et n’est pas souhaitable », a souligné le Premier ministre. D’où son choix d’« exclure toute augmentation générale de la CSG parce que ce serait une solution de facilité dont les conséquences pèseraient lourdement sur l’emploi et l’activité. » L’hypothèse d’un alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs (actuellement de 6,6 % et 7,5 %, respectivement) reste toutefois ouverte.
Par ailleurs, seconde option abandonnée, le chef du gouvernement a fait valoir que si un consensus restait « possible sur le renforcement de la prévoyance », de « nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le caractère contraignant, complexe, voire injuste d’une formule d’assurance obligatoire ». Ce qui l’a conduit à trancher : « Cette formule ne sera pas retenue, car c’est à partir de notre socle de solidarité que nous allons progresser. L’assurance restera donc complémentaire et facultative. »
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