2010, année de transition pour la politique de santé en région : les Agences régionales de santé (ARS) vont piloter d’une même main la médecine de ville, le secteur hospitalier, le secteur médicosocial, ainsi que la veille et la sécurité sanitaire. Les délais sont serrés : les ARS sont supposées démarrer le 1er avril.
Sept organismes vont fusionner en un seul (ARH, URCAM, GRPS, DRASS, DDASS, MRS, CRAM). Les personnels concernés connaîtront leur nouvelle affectation fin février, après la consultation de leurs instances représentatives, qui démarre ces jours-ci dans chaque région. Les équipes de direction des ARS seront constituées fin février au plus tard (publication des fiches de poste la semaine prochaine). Sur le terrain, il faut notamment préparer le premier budget de l’ARS, et bâtir un protocole départemental de veille et sécurité sanitaire (que signeront l’ARS et le préfet). Les mois qui suivront le démarrage de l’Agence seront consacrés à l’élaboration du projet régional de santé.
Les 26 directeurs préfigurateurs se réunissent toutes les trois semaines à Paris pour rendre compte de l’avancée de leurs travaux. Chacun de leur séminaire est consacré à un thème particulier. Hier et aujourd’hui, par exemple, il est question de performance hospitalière. Divers intervenants se succèdent pour préciser les attentes des institutions en la matière, tout en présentant les outils mobilisables par les futures ARS pour rendre les hôpitaux et les cliniques plus performants.
À noter, les ARS ne pourront être opérationnelles sans la parution de certains décrets (conseil de surveillance, programme pluriannuel de gestion des risques, conférence de territoire, conférence régionale de la santé et de l’autonomie). Des projets de décrets circulent, mais aucun n’est paru au J.O. Une urgence, pour le gouvernement.
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