Le constat de l’agence régionale de santé (ARS) d’Aquitaine est simple. Quand plusieurs professionnels de santé interviennent autour d’un même patient, celui-ci peut se voir prescrire de nombreux médicaments, sans que l’équipe soignante ait une vision globale de l’ensemble des traitements.
Ce manque de visibilité entraîne un risque accru d’iatrogénie médicamenteuse avec à la clé un taux élevé de réhospitalisation. L’ARS, qui assure faire du médicament « une de ses priorités », s’est déjà attaquée au problème. Plusieurs actions ont été engagées, comme la sensibilisation du patient à la nécessité de faire le point régulièrement avec son médecin et son pharmacien sur sa prise en charge médicamenteuse.
Bellemare à la rescousse
L’agence invite les patients à ouvrir un dossier pharmaceutique, de façon à assurer un suivi des prescriptions faites. Enfin, elle encourage la coordination entre les professionnels de santé, et accompagne leur dialogue avec les patients. Dans les médias régionaux (radios et télévisions), l’ARS a programmé pour le début de l’année 2015 une campagne d’information auprès du grand public sur la iatrogénie médicamenteuse. Avec Pierre Bellemare comme porte-parole.
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