Un décret relatif à l’approvisionnement en médicaments à usage humain est paru au Journal officiel afin de réduire les dysfonctionnements qui touchent régulièrement le circuit de distribution. Ce texte s’adresse aux exploitants, aux établissements pharmaceutiques « se livrant à l’achat et au stockage » et aux officines libérales et hospitalières. A compter du 1er octobre, les exploitants sont tenus d’« approvisionner tous les établissements autorisés à l’activité de grossistes-répartiteurs afin de leur permettre de remplir leur obligation de service public de manière à couvrir les besoins des patients ».
Pour ce faire, la loi instaure les « centres d’appel d’urgence ». Ces structures sont mises en place « par les exploitants, pour le signalement des ruptures par les pharmaciens officinaux et hospitaliers et par les grossistes répartiteurs ». Pour chaque recours à un de ces centres, le pharmacien doit en informer l’agence régionale de santé (ARS).
Le décret renforce enfin le régime de déclaration du territoire de répartition par les grossistes-répartiteurs.
Selon la loi, une rupture d’approvisionnement se définit comme l’incapacité pour une pharmacie de dispenser un médicament à un patient dans un délai de 72 heures.
IHU Méditerranée Infection : des progrès notables mais insuffisants, selon le Hcéres
Chikungunya : l’épidémie en baisse à La Réunion, nouvelle phase du plan Orsec à Mayotte
[VIDEO] Simulateur d’IRM, de la clinique à la recherche
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?