Le 27 juillet, le groupe pharmaceutique israélien Teva a annoncé le rachat de l’activité de génériques d’Allergan pour 40,5 milliards de dollars, soit 36,6 milliards d’euros. « Cette acquisition stratégique marque un pas de plus dans notre plan pour renforcer notre position, déjà forte », a commenté Erez Vigodman, le PDG de Teva, dans un communiqué. Dans la foulée, Teva a indiqué qu’il retirait l’offre de rachat de 40,1 milliards de dollars qu’il avait proposée à son concurrent Mylan, mais que ce dernier refusait obstinément depuis le mois d’avril. En réalisant cette transaction, Teva souhaite réaliser des économies en profitant des synergies entre les deux activités. L’entreprise pharmaceutique est en effet confrontée à l’arrivée prochaine sur le marché de génériques de son médicament phare, le Copraxone, utilisé contre la sclérose en plaque et qui représente le cinquième de ses ventes et la moitié de ses profits. Affrontant une forte pression concurrentielle sur les génériques, Teva a déjà supprimé 10 % de ses effectifs en 2013, dans le cadre d’un vaste plan de restructuration destiné à réduire ses coûts. Allergan, de son côté, est surtout connu pour ses médicaments de marque comme le Botox ou le Namenda, prescrit contre la maladie d’Alzheimer. Sa branche générique, Allergan Generics, représente environ le tiers de son chiffre d’affaires consolidé. Approuvée par les conseils d’administration de Teva et de Mylan, l’opération de rachat devrait être bouclée au premier trimestre de 2016.
Teva renonce à Mylan...
... et se rabat sur les génériques d’Allergan
Publié le 26/10/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9444
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