L’Assurance-maladie pourrait économiser 500 millions d’euros si les médecins augmentaient la part des médicaments génériques dans leurs prescriptions, a affirmé sur RTL le directeur général de la CNAM, Frédéric van Roekeghem. « On délivre 82 % des médicaments (génériques, en pharmacie) mais on ne prescrit qu’à hauteur de 40 % le médicament générique lorsque c’est possible. Passer de 40 à 60 % permet de gagner 500 millions d’euros », a-t-il souligné.
Source : RTL
Dans son rapport « charges et produits », préparatoire au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), l’assurance-maladie a avancé cette semaine une vingtaine de propositions d’économies à hauteur de 2,9 milliards d’euros pour 2015. Parmi elles, une amélioration des prescriptions des médecins, pour 700 millions d’euros.
Sans dérembourser...
« Un petit effort des médecins à mieux prescrire le médicament, moins d’antibiotiques, plus de médicaments génériques lorsque c’est possible, nous permettrait tout à fait de dégager des marges de manœuvre sans dérembourser les patients et d’introduire les innovations », a ajouté le patron de la Sécu.
« Sur les antibiotiques, nous avons fait de gros progrès en France dans les années 2000, mais nous prescrivons encore 30 % de plus d’antibiotiques que l’Espagne, 40 % de plus que l’Allemagne », a-t-il expliqué. « La deuxième chose, c’est que nous utilisons beaucoup moins que les autres pays le médicament générique » et « il y a encore des efforts à faire », a relevé Frédéric van Roekeghem.
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