L'Agence de sécurité du médicament et des produits de santé alerte contre un risque d'erreur médicamenteuse liée à la coexistence de deux spécialités d'anti-venin après la remise à disposition de Viperfav depuis le 12 juin dernier.
Ce traitement de morsure de vipère était en rupture de stock depuis mai 2017. Durant cette période, une autre spécialité initialement destinée au marché du Royaume-Uni : Viperatab a été mise à disposition en France afin d'assurer la continuité de l'approvisionnement en fragments d'immunoglobulines antivenimeuses de vipères.
« Bien que la distribution de Viperatab ait été stoppée par le laboratoire Inresa qui ne distribue désor mais plus que la spécialité Viperfav, il est possible que les deux produits soient encore en stock dans certaines pharmacies hospitalières », souligne l'ANSM avec un risque d'erreur sur les protocoles d’administration.
Un cas grave de pharmacovigilance dû à l'administration de Viperatab en suivant le protocole d'administration de Viperfav (administration initiale d'un flacon au lieu de deux, conduisant à des complications par sous dosage), a été rapporté.
L'ANSM a adressé un courrier aux professionnels de santé pour leur rappeler les différences entre ces deux spécialités. Cette information doit être relayée auprès des prescripteurs et des services concernés à chaque dispensation d'un de ces deux produits (un feuillet fourni par le laboratoire Inresa et synthétisant ces différences sera également remis avec chaque boîte par la pharmacie hospitalière).
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