LES PREMIÈRES rencontres internationales sur l’éducation thérapeutique, qui se sont tenues à Toulouse fin juin, ont été l’occasion de faire le point sur ce thème et son rôle dans la prise en charge de la dermatite atopique.
Selon l’OMS, « l’éducation thérapeutique est un processus continu, intégré aux soins qui vise à aider les patients à acquérir ou à maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique » (www.has-sante.fr).
La dermatite atopique se prête particulièrement à cette démarche. Parce que c’est une dermatose inflammatoire et prurigineuse chronique invalidante qui requiert des soins locaux répétitifs, que les patients ou leurs proches sont souvent découragés face à un eczéma fréquemment récidivant, ils sont alors tentés d’arrêter un traitement qui leur semble inefficace et contraignant.
L’école de l’atopie est une réponse au besoin des malades d’apprendre à gérer par eux-mêmes leur maladie.
En entretien individuel ou en atelier éducatif, l’objectif est de prévenir l’échec thérapeutique et la survenue de complications en permettant au patient et à ses proches de mieux connaître sa maladie et ses traitements, de participer activement à sa prise en charge.
D’après une communication des Laboratoires Pierre Fabre.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation