Les fabricants de médicaments génériques affirment que la pénétration des génériques en France est « en quasi-stagnation », contrairement aux chiffres publiés par l'Igas, et s'élèvent contre « de nouvelles baisses de prix » dans ce contexte.
L'association Gemme (qui réunit 19 fabricants de génériques et de biosimilaires) rappelle que les industriels sont engagés sur des baisses de prix des génériques de l'ordre de 20 % entre 2013 et 2016, soit 632 millions d'euros en cumul. En contrepartie, ils attendaient « une politique volontaire et engagée des pouvoirs publics » pour promouvoir les génériques et permettre une augmentation des volumes vendus, soulignent-ils.
Donnant donnant
Or, « la réalité s'impose : contrairement à ce qu'affirme le récent rapport de l'Igas, le taux de pénétration des génériques en France est en quasi-stagnation alors qu'ils peuvent apporter des économies substantielles » au système de santé, proteste la fédération.
Selon le Gemme, le Comité économique des produits de santé (CEPS, qui fixe les prix) a l'intention d'aborder, lors d'une réunion le 24 mars, « une nouvelle baisse de prix brutale et non planifiée ». La fédération prévient qu'elle refusera tout accord « si les nouvelles baisses de prix ne sont pas corrélées » à une augmentation de la pénétration des génériques en France.
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