La ministre de la Santé s’est déclarée défavorable à une autorisation de la vente de certains médicaments à prescription facultative hors pharmacies, idée préconisée dans un récent rapport de l’Inspection générale des finances afin de faire baisser leurs prix (comme le pense l’Autorité de la concurrence). « Je ne suis pas favorable à une évolution de ce type-là, a affirmé Marisol Touraine ce mercredi sur LCI et Radio Classique. Les médicaments ont un prix fixé par la négociation avec l’État, avec mes services, ce qui est important c’est de garantir la sécurité des médicaments et faire en sorte que les Français consomment moins de médicaments ».
Priorité aux génériques et à la lutte contre les dépassements
L’Ordre des pharmaciens s’était insurgé contre le rapport de l’IGF, soulignant notamment que délivrer des médicaments à ordonnance facultative ailleurs que dans les pharmacies présentait un « danger pour la population ».
Pour abaisser le coût des soins, la ministre privilégie d’autres voies comme le développement des génériques. « C’est la première manière de faire en sorte que les médicaments coûtent moins cher. » C’est aussi en luttant contre les dépassements d’honoraires, a ajouté Marisol Touraine. La vente de médicaments à l’unité est aussi au programme du ministère de la Santé qui incite les pharmaciens à s’engager fermement dans cette voie. Des expérimentations sont en cours.
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