Le tribunal administratif de Paris a retenu la responsabilité de l’État dans l’affaire du Mediator, le jugeant « responsable des fautes commises » par l’agence du médicament (ex AFSSAPS devenue ANSM) qui avait tardivement retiré la molécule du marché, dans une décision rendue publique mercredi.
Saisi l’an dernier par une patiente, qui affirme avoir été exposée de 2001 à 2009 au Mediator en traitement d’un diabète et souffrir depuis « d’essoufflement rapide à la marche et d’œdèmes des jambes », le tribunal a déclaré « l’État responsable des fautes commises par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé pour ne pas avoir suspendu ou retiré à compter de 1999 l’autorisation de mise sur le marché du Mediator, dès lors que les dangers du benfluorex, substance active du Mediator, étaient alors suffisamment caractérisés ».
« Pour importantes que soient les fautes et les manœuvres imputables aux laboratoires Servier […], il n’y a pas lieu d’exonérer l’État » de sa « responsabilité », a jugé le tribunal.
L’État pourra d’ailleurs, s’il l’estime fondé, se retourner contre les laboratoires Servier.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1