L’ouverture partielle du monopole officinal sur la vente de médicaments « permettrait aux consommateurs de bénéficier de tarifs plus attractifs pour leurs achats […] d’automédication », assure l’Autorité de la concurrence dans une étude sur la distribution du médicament en ville.
La première phase de cette enquête, soumise à consultation publique, indique « qu’à tout le moins pour les médicaments génériques et les médicaments non remboursables, le renforcement de la concurrence pourrait conduire à une baisse de prix, au bénéfice de l’assurance-maladie et des ménages », analysent les experts.
Les laboratoires à l’index
Afin de « dynamiser la concurrence » dans ce secteur, l’Autorité identifie différents points de blocage à lever. « Un certain nombre de pratiques de la part des laboratoires pharmaceutiques […] susceptibles de constituer des freins à la baisse des prix des médicaments » sont mises à l’index.
En Italie, cette libéralisation partielle a permis d’observer une « diminution moyenne des prix dans les supermarchés de 25 % », note l’enquête.
Le médicament constitue en 2011 le deuxième poste des dépenses de santé en France, soit 35 milliards d’euros, rappelle l’institution.
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