La précédente version d’un projet de décret autorisait la présence de publicité dans les logiciels d’aide à la dispensation (LAP) utilisés par les officinaux. Le ministère de la Santé a finalement tranché en l’interdisant dans la dernière mouture du texte.
Inquiétude des pharmaciens
L’éventualité de la présence de publicité dans ces logiciels avait fait réagir le collectif « Europe et médicaments » (qui regroupe la Mutualité française, le Syndicat de la médecine générale, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’association « Que Choisir »).
Dans une lettre ouverte à Marisol Touraine, ce collectif avait fait part de sa crainte que ces publicités conseillent l’officinal sur les médicaments « qu’il serait rentable pour lui de dispenser » en parallèle d’une prescription d’un médecin « sans que ce dernier puisse contrôler la cohérence de l’ensemble, ni même en être informé ».
Comme dans ses versions précédentes, le projet de décret interdit aussi la publicité dans les logiciels d’aide à la prescription.
Transition de genre : premières recos chez l’adulte, la HAS se remet au travail pour les mineurs
L’État s’engage à augmenter le budget de l’EFS pour une souveraineté de la filière plasma
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire
Arrêt des antidépresseurs : des symptômes mais peu fréquents