La récente décision du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, de rattacher l’Agence européenne du médicament ainsi que la politique des produits de santé au secteur des entreprises, fait réagir le « British Medical Journal » (BMJ) et la revue « Prescrire », qui parlent de « régression ». Ils soulignent que le prédécesseur de Jean-Claude Juncker, José Manuel Barroso, avait suivi le chemin inverse en rattachant la politique des produits de santé et l’Agence au secteur « Sanco » (santé et consommateurs).
Incompréhension
Pour les deux journaux, cette décision est un « incompréhensible retour en arrière qui suscite l’incompréhension de tous ceux qui donnent la priorité à la santé publique en Europe ».
Ce rattachement à Sanco plutôt qu’au secteur des entreprises serait un « meilleur gage d’une priorité donnée à la santé publique et aux patients, plutôt qu’aux intérêts industriels et économiques à courte vue », jugent les deux médias.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque