LA MINISTRE DE LA SANTÉ Roselyne Bachelot a indiqué jeudi dernier au Sénat que le décret sur la télémédecine, publié à la fin du mois dernier (« le Quotidien » du 25 octobre) , voulait « encadrer un certain nombre de pratiques qui sont en train de se développer ». La ministre répondait à une question d’actualité du sénateur socialiste Claude Domeizel (Alpes-de-Haute-Provence). Elle a assuré au passage qu’il n’était pas question, avec le développement de la téléconsultation, de « remplacer le contact privilégié du médecin et de son malade ». « La téléconsultation, ça existe déjà, il y a un certain nombre de sites payants qui proposent des consultations par Internet, a expliqué Roslyne Bachelot. Je veux encadrer ces pratiques pour être sûre qu’elles sont pratiquées par des médecins qui ont un droit d’exercer sur le territoire français, et pas sur une plateforme située dans un pays en voie de développement. » La ministre a dit vouloir que la télémédecine, « qui peut venir en complément de la médecine traditionnelle, de la médecine en face à face », puisse être accessible à « des gens modestes ». « Je veux faire rentrer la téléconsultation dans le champ des activités remboursées par l’assurance maladie », a-t-elle répété. La télémédecine ne devrait s’exercer que sur contrat avec les autorités nationales ou avec l’agence régionale de santé (ARS), dans des zones où l’accès aux médecins est difficile. Affirmant que le décret voulait « encadrer et sécuriser » la télémédecine, Roselyne Bachelot Bachelot a reconnu que cela ne pourrait constituer « une solution miracle au problème de la désertification médicale ».
Télémédecine
Bachelot en dit plus au Sénat
Publié le 08/11/2010
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Crédit photo : PHANIE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8852
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