La fixation d'un ONDAM limité à 2,3 % commande 4,2 milliards d'euros d'économies sur la santé l'an prochain (tableau détaillé ci-dessous).
Le gouvernement réclame notamment des efforts de 920 millions sur les prix des médicaments, 600 millions d'euros au titre de la maîtrise médicalisée (un train « classique », indique Bercy), 205 millions sur les tarifs de biologie (ville et hôpital), 145 millions sur les IJ et 120 millions sur les transports sanitaires. Les alternatives à l'hospitalisation doivent procurer 215 millions d'euros. En ville, la suppression du certificat médical obligatoire pour l’obtention d’une licence sportive (pour les mineurs) sera remplacée par une déclaration remplie par le représentant légal. Jusqu'à 30 millions d'euros d'économies sont attendues de cette « simplification ».
Côté dépenses nouvelles, le projet de loi dégage 200 millions d'euros l'an prochain pour répondre à la crise des urgences et 100 millions d'euros pour le financement dérogatoire des hôpitaux de proximité. Dix millions sont consacrés à un forfait « transport et hébergement » pour les femmes enceintes habitant à plus de 45 mn d'une maternité. La même somme est sanctuarisée pour un forfait de soins post-chirurgie cancer. En anticipation de la loi prévue à la fin de l'année, le PLFSS flèche 500 millions de crédits sur le grand âge et l'autonomie. Quelque 300 millions sont réservés à la mise en place du reste à charge zéro pour les lunettes, prothèses dentaires et auditives.
Pour doper l'installation dans les déserts médicaux, le projet de loi prévoit un contrat unique de début d'exercice (CDE) et une exonération totale de cotisations sociales pendant deux ans pour les jeunes médecins libéraux qui s'installent en zone sous-dense dans les trois années après l'obtention de leur diplôme.
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