Alors que l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) vient d'alerter sur une hausse importante du coût de la rentrée pour les étudiants en médecine, le coup de pouce de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) n'est pas négligeable. Celle-ci prévoit de verser une bourse de 600 euros par mois sur dix mois aux étudiants de 1re ou 2e année de médecine ou chirurgie dentaire inscrits à l’Université Paris-Est Créteil (Upec), sur le site de Melun (Seine-et-Marne). Les étudiants ont jusqu'à fin septembre pour déposer leur candidature.
Cette aide est soumise à un certain nombre de conditions. Tout comme les bourses anti-déserts prévues au niveau national (CESP, etc.), la prime est attribuée en échange de la promesse des futurs médecins de s’installer au moins cinq ans sur le territoire de la CAMVS, une fois le diplôme obtenu. Au total, le coût budgété est de 120 000 euros par an pour vingt étudiants, le nombre maximum de bénéficiaires fixé par la CAMVS.
Fidéliser les étudiants
Il existe des dispositifs similaires dans d'autres villes. À l'image de Brive-La-Gaillarde qui offre une bourse aux étudiants en médecine de cinquième année qui s'engagent à rester dans la ville de Corrèze. Celle-ci s'élève à 500 euros jusqu'à la fin de leurs études s'ils s'engagent à s'installer en libéral pour trois ans minimum, mais cette allocation montera à 1 000 euros mensuels pour un engagement de six ans.
Ce type de bourse locale n'est pas nouveau mais a son importance pour fidéliser les futurs médecins dans ce territoire classé en « zone d'intervention prioritaire » par l'ARS Île-de-France. Par ailleurs, ce financement n'est pas non plus négligeable pour les carabins, les premiers impactés par la précarité, selon l'Anemf. « 23,6 % d’entre nous ont déjà songé à arrêter leurs études pour des raisons financières et 29,4 % bénéficient d’une bourse sur critères sociaux », avait détaillé l’association.
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