L'assaut du variant Omicron a fait exploser le nombre de contaminations à Hong Kong et a porté « un coup dur » au système de santé de la ville. Selon les autorités, les hôpitaux de la Perle d'Orient ont atteint ce lundi leur taux d'occupation maximal.
Bien que le taux d'infection reste faible par rapport aux autres grandes villes de la planète (213 morts liés au Covid à la fin de 2021), la politique de Hong Kong consistant à envoyer les cas, même asymptomatiques, dans les hôpitaux et les lieux de quarantaine a entraîné un engorgement des lits et une augmentation des temps d'attente. Dépassés, les hôpitaux de la ville ont demandé dimanche aux personnes dont les symptômes sont « stables ou légers » de rester chez elles.
Politique « zéro Covid »
« L'augmentation considérable du nombre de cas confirmés ces derniers jours a allongé le délai d'admission des personnes testées positives dans les centres d'isolement », a admis la cheffe de l'exécutif, Mme Lam, ajoutant que le gouvernement « n'épargnera aucun effort pour mettre en œuvre » la stratégie actuelle de « zéro Covid ».
Depuis le début de la pandémie, Hong Kong adhère à la politique « zéro Covid » de la Chine continentale, qui consiste à éradiquer tout départ d'infection grâce à un dépistage généralisé, des quarantaines de masse et des mesures de distanciation sociale prolongées. Malgré cette politique, les chercheurs ont prévenu vendredi que d'ici à la fin mars, la ville, très densément peuplée, pourrait enregistrer 28 000 contaminations quotidiennes.
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval
Sur les réseaux sociaux, le retour en force du culte de la maigreur fait des ravages
Avec le désengagement américain, l’OMS annonce une réorganisation et des licenciements