La Fédération hospitalière de Guadeloupe (FHG, antenne locale de la FHF) a jugé ces propos publics « offensants » à l’égard des hôpitaux de Guadeloupe. Elle ajoute que le député « met à mal l’honneur et le dévouement de tous les personnels hospitaliers de nos établissements ». Et de rappeler que les hôpitaux publics sont « un bien commun précieux qui doit être soutenu », tandis que les hospitaliers « méritent notre respect pour leur action déterminée et courageuse pendant cette crise ». Pas en reste, Éric Guyader, directeur du CHU de la Guadeloupe, a estimé que les propos « mensongers » du député devaient être « condamnés avec la plus extrême fermeté ».

Excuses et explications

Le 8 avril, Élie Califer a tenu à présenter ses excuses « à celles et ceux qui ont pu être heurtés ». Le député assure dans un communiqué qu'il n’était pas question à travers ses propos « d’accuser ou de diffamer tous les personnels engagés au quotidien » durant la pandémie. Ses déclarations, explique-t-il encore, « se voulaient l’écho des incontestables manques de moyens humains et matériels » au plus fort de la crise. Le député, lui même ancien président de la FHG, entendait alerter le gouvernement sur les « difficultés » particulières des hôpitaux insulaires. Il souhaitait enfin relayer la « souffrance vécue par nombre de personnels ostracisés après avoir été applaudis ».