La toute nouvelle Fédération des soins primaires (FSP), créée en novembre dernier par plusieurs syndicats de professionnels de santé dont MG France et l'USPO, a tenu son assemblée générale constitutive pour élire son bureau, mardi dernier.
Le Dr Philippe Marissal, par ailleurs vice-président de MG France, en a été élu président.
Le bureau doit se réunir dès le premier mercredi de janvier pour définir son action pour l'année 2017. Le patron de la FSP a un mot d'ordre : rendre visible l'inventivité des professionnels de santé sur les territoires.
« Les professionnels de santé sont déjà dans l'action sur le terrain, notre but n'est pas de faire mais plutôt de recenser, d'être un relais entre ce qui est réalisé et l'institutionnel », explique le Dr Marissal, médecin généraliste dans une petite commune de l'Ain près d'Aix-les-Bains.
Un dialogue avec les candidats à l'Élysée ?
Le Dr Marissal précise que le ralliement des Généralistes CSMF à sa fédération – annoncé récemment et suivi d'un clash au Centre national des professions libérales de santé (CNPS) – ne pourra être effectif qu'en mars, après une assemblée générale qui les y autorisera ou non. Si tel est le cas, la FSP serait alors constituée d'un panel de syndicats plutôt éclectiques.
« Il faut éviter les polémiques stériles et essayer de se parler, pour rester sur un objectif commun, souligne le président de la Fédération. Ce qui compte ici, ce n'est pas la façon de se faire payer mais quelles compétences je peux apporter. »
« Il ne faut pas oublier que jusqu'à présent, en face de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) et de la FHF pour l'hôpital public, il n'y avait personne pour les soins primaires », ajoute le Dr Marissal.
La FSP souhaite enfin porter son message de promotion des soins primaires aux candidats à la présidentielle et engagera une réflexion à ce sujet dès le mois de janvier.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes