Contrairement à ce que pouvait laisser supposer l’article publié le 17 novembre dans nos colonnes et consacré au dossier patient rhône-alpin, ce DPPR (dossier patient partagé et réparti) fait partie des 7 projets – 5 projets de plateformes régionales et 2 de messageries – relancés en juin dernier par l’ASIP Santé (Agence nationale des systèmes d’information partagés de santé) conformément au programme de relance du dossier médical personnel (DMP) voulu par la Ministre de la Santé. Le DPPR de Rhône-Alpes ne saurait donc être en concurrence avec le DMP.
L’ASIP rappelle que si « décalage » du programme national de DMP il y a, celui-ci s’explique par des raisons « légitimes, liées à la sécurisation, au nécessaire travail en concertation avec les acteurs, à la nécessité d’une gouvernance renouvelée ». Quant à ses liens avec le projet rhônalpin, l’agence rappelle que le DPPR « a bénéficié dès 2007 de plusieurs subventions du GIP DMP (1 720 000 euros en 2007 ; 329 000 euros en 2008 ; 1 185 000 euros en 2009) », l’ensemble de ces sommes représentant « un financement ASIP Santé au projet rhône-alpin à hauteur de 46,5 % du coût total ». L’agence précise également qu’elle « travaille actuellement avec l’équipe en charge du DPPR, dans une perspective de convergence des projets régionaux vers un DMP national fin 2010 ».
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