Selon des chercheurs américains du Mount Sinaï, le test d’activation des basophiles (TAB) serait une bonne option pour prédire la sévérité d’une allergie. Le test étant peu invasif (in vitro), contrairement aux tests d’introduction alimentaire, il pourrait trouver un second souffle dans cette nouvelle indication. Le TAB peinait à se faire une place dans le diagnostic de l’allergie, entre les prick tests et le dosage des IgE spécifiques. Pour mesurer l’intensité d’une allergie, il n’existe que les tests d’introduction alimentaire, qui sont réalisés sous contrôle médical et exposent à des réactions anaphylactiques parfois graves.
Pour obtenir ces résultats, l’équipe a réalisé une étude contrôlée versus placebo en double aveugle chez 67 patients, âgés de 12 à 45 ans, venus en consultation pour des tests alimentaires à la cacahuète, à la noisette, aux fruits de mer et au sésame. Les chercheurs ont constaté une forte corrélation entre les données du BAT et la sévérité mesurée lors des tests alimentaires.
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