Le syndicat des néphrologues libéraux (SNL) fustige le rapport de la Cour des comptes sur la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique (IRC) publié le 15 septembre. Selon ce syndicat, il s’agit d’une description « méprisante », « erronée et caricaturale » de la spécialité.
« Le rapport est un raccourci étonnant de la profession », juge le Dr José Brasseur, président du SNL. « Résumer l’activité du néphrologue à la seule surveillance de la séance de dialyse, c’est mépriser son suivi de la globalité du parcours de soins de l’insuffisant rénal chronique à partir de sa découverte, la gestion des décompensations, des pathologies associées, du dossier prégreffe, c’est oublier aussi son obligation de permanence de soins 24H/24 non rémunérée », poursuit-il.
Une vision réductrice et insultante selon le SNL
Le syndicat, qui n’a pas été audité, déplore que la Cour méconnaisse la prise en charge des insuffisances rénales aiguës, des références tardives ou des replis des patients décompensés en provenance des unités plus légères.
« Relier l’attractivité du métier à sa seule rémunération, évoquer un lien entre rémunération et orientation de soins est réducteur, caricatural et insulte l’ensemble de la médecine libérale », s’insurge le SNL.
Le syndicat appelle les pouvoirs publics à mener une concertation sur des objectifs de santé publique et de qualité au sein du parcours de soins du patient porteur d’une maladie rénale chronique.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie