Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS, usagers) déplore de n'être toujours pas convié aux futures négociations conventionnelles prévues à partir de février entre l'Assurance-maladie et les médecins libéraux. Les orientations et les enjeux de ce round conventionnel concernent pourtant directement les usagers, fait valoir le collectif, alors que la loi ne prévoit pas leur présence à la table des négos.
Le 21 janvier, l'UNCAM a présenté quatre orientations dont l'accès aux soins de premier recours et spécialisés, la diversification des modes de rémunération, le renforcement de la coordination et de la coopération entre professionnels de santé et le soutien au virage ambulatoire par l'aide à la création du dossier médical partagé (DMP) et à la messagerie sécurisée, rappelle le CISS. « La négociation de la convention médicale nous intéresse (...) Non pas pour exercer un quelconque droit de regard sur le montant de la rémunération des médecins mais plutôt parce que les différents modes de rémunération sont, selon les choix opérés et leur équilibre, plus au moins garants de la qualité des soins », explique-t-il.
Quelque chose à cacher ?
Le CISS rappelle que les usagers sont désormais davantage présents dans le domaine du médicament, où ils siègent à la commission de transparence et sont auditionnés au Comité économique des produits de santé (CEPS). Mais il regrette que « les usagers restent au ban des stratégies clés de l'Assurance-maladie qui se discutent à l'UNCAM ». « On se demande bien ce que la négociation conventionnelle qui s’ouvre aurait à cacher aux représentants des usagers ! », tacle le CISS.
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