La ministre de la Santé Marisol Touraine a signé ce mardi 19 mai, aux Salons Santé Autonomie la convention créant officiellement l’Institut pour la démocratie en santé (IPDS), qui doit renforcer la place des usagers dans la définition des politiques publiques et l’organisation des soins.
Cette instance sera notamment tenue de former les responsables du système de santé (directeurs d’établissements et d’agence régionale de santé), de définir les enjeux, méthodes, et outils pour impliquer davantage les citoyens dans le pilotage sanitaire, mais aussi de mettre en place un centre de ressources pour « regrouper, partager et diffuser les connaissances sur les expériences prometteuses », et enfin de développer la recherche en démocratie sanitaire.
400 000 euros de la poche des pouvoirs publics
La Fédération hospitalière de France (FHF), le Collectif interassociatif sur la santé (CISS, usagers) et l’École des hautes études en santé publique (EHESP) piloteront tous les trois cet institut, qui comprend un conseil d’orientation, présidé par un représentant des usagers, et un conseil scientifique. L’Institut pour la démocratie en santé est rattaché à l’EHESP et dispose des moyens apportés par l’école au titre des ressources humaines (dotations en postes et financements complémentaires octroyés dans le cadre des communautés d’universités et d’établissement).
La ministre a précisé que les pouvoirs publics allaient « accompagner » la création de l’IPDS en apportant 400 000 euros.
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