Le décret permettant l’allongement du clinicat des chefs de clinique des universités de médecine générale au-delà de quatre ans, et jusqu’à un maximum de huit ans, a été publié au « Journal officiel » du 23 mai.
Cette information a été saluée par le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG). Il souligne que ce texte – qui fait l’unanimité au sein de la filière de médecine générale – était attendu « depuis plusieurs années ». « Cette décision permet aux jeunes médecins généralistes universitaires qui ne disposent pas de possibilité de post-clinicat contrairement à leurs confrères hospitaliers, de disposer d’un temps similaire à leurs collègues des autres spécialités pour préparer les concours de la filière universitaire », écrit le SNEMG. Les chefs de clinique concernés souhaitant embrasser une carrière universitaire (maître de conférences, professeur) disposeront de plus de temps pour préparer leur dossier.
Pour le SNEMG, il ne s'agit que d'un premier pas. Cette mesure doit être accompagnée par l’allongement à 4 ans de la durée du DES de médecine générale « pour rejoindre le droit commun », la hausse du nombre de postes de chefs de clinique de médecine générale « qui reste extrêmement faible par rapport au nombre d’internes et aux autres spécialités » et l’augmentation du nombre de nominations d’enseignants de médecine générale dans les universités.
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