« Il faut rendre les systèmes de santé plus accueillants pour les réfugiés. Cela veut dire de fournir une couverture sanitaire de qualité et financièrement abordable de même que la protection sociale à tous les réfugiés et les migrants, quelle que soit leur situation juridique ; de rendre les systèmes de santé sensibles aux différences culturelles et linguistiques pour lever l’obstacle de la communication ; de veiller à ce que les agents de santé aient l’équipement et l’expérience nécessaires pour diagnostiquer et prendre en charge les maladies et infections courantes ; de mieux collaborer entre les différents secteurs s’occupant de la santé des migrants ; et d’améliorer la collecte des données sur la santé des réfugiés et des migrants. «
(Premier rapport sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS, 21 janvier 2019)
« La santé de milliers de migrants, femmes vulnérables, mineurs non accompagnés, hommes exclus socialement, fait l’objet d’idées fausses et de préjugés, alors qu’elle nécessite un cadre protecteur et accueillant leur permettant de se remettre des violences vécues dans les pays d’origine et de transit, ce que les dispositifs existants ne permettent pas en l’état.
Sur le sol français et européen, un accueil et un hébergement dignes, combinés à une prévention et des soins adaptés, seraient conformes à nos valeurs traditionnelles de solidarité et d’humanité, ce qui n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui. »
(Séance Académie médecine 15 janvier 2019)
« Il convient de rendre possible le « colloque singulier » entre médecin et patient par des échanges compréhensibles, sur le plan linguistique, d’une part, et sur celui du contexte culturel, d’autre part. Les professionnels de santé doivent avoir la volonté d’établir des priorités dans les actions destinées à assurer le bien-être des migrants. L’équité, c’est-à-dire, l’égalité de traitement dans l’accès aux soins et dans l’accès au bien-être physique, mental et social. La solidarité, essentielle à considérer, déclinée ici en fraternité et en hospitalité, est une condition et en même temps la réalisation de l’ensemble de ce qui précède, chacun devant se sentir responsable de l’accueil des migrants.
(Avis 127 du Comité consultatif national d’éthique du 16 octobre 2017)
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