À un an de l'élection présidentielle, les proches de François Hollande vont-ils réussir, ce lundi soir, à reconquérir le cœur des militants socialistes, pour beaucoup déboussolés par le quinquennat actuel ? C'est en tout cas dans un amphithéâtre de la faculté de médecine Paris-Descartes qu'une vingtaine de ministres – dont Marisol Touraine – vont s'employer à défendre et à illustrer le bilan du président de la République, devant une audience de 400 personnes.
La ministre de la Santé devrait tenir une place centrale dans cette opération de séduction baptisée « Hé ho la gauche » par son instigateur, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.
Fidèle insubmersible
Marisol Touraine devrait prendre la parole au même titre que Najat Vallaud-Belkacem (Éducation) et l'écologiste Emmanuelle Cosse (Logement) afin de mettre en avant les réformes et mesures gouvernementales déployées depuis quatre ans, notamment dans le domaine social et éducatif. Manuel Valls et Emmanuel Macron ne seront pas présents.
Assumant son bilan droit dans ses bottes, la ministre de la Santé sera présente pour « rappeler ce qui a été fait », a-t-elle détaillé dimanche dans l'émission de France 5 « C politique ». Elle pourrait à ce titre évoquer la réforme des retraites, la loi de santé et le tiers payant généralisé.
« Je n'accepte pas les procès en reniement » faits au gouvernement et à la gauche qui « ne résistent pas à l'examen du bilan » de François Hollande, a-t-elle aussi assuré, rejetant le « Hollande bashing » autant que le « pessimisme ambiant ».
Pour cette ministre insubmersible, François Hollande est le candidat « légitime » à l'élection de 2017. Reste à savoir si ce dernier décidera d'agir en ce sens.
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