C’est plutôt bien parti pour elle. Six mois après avoir remplacé sa « patronne » avenue de Ségur, Agnès Buzyn fait partie, dit-on, des ministres bien en cour à l’Elysée. Sur le Levothyrox comme sur l’obligation de vaccination, elle s’est sortie sans dommage de dossiers aussi médiatisés que polémiques. Et surtout, elle est parvenue à incarner la plupart des promesses santé du candidat Macron. A commencer par la plus symbolique : un médecin aux manettes du ministère de la Santé. Ceci expliquant peut-être cela, la plupart des indicateurs sont au vert : du changement de cap sur le TPG à l’accent mis sur les maisons de santé et la télémédecine, en passant par la création du service sanitaire en santé, le premier bilan réalisé par "le Quotidien" montre que la plupart des engagements présidentiels ont déjà été, sinon réalisés, du moins mis sur orbite.
Pas si mal pour un début. Même si en matière de santé, il ne faut jamais jurer de rien, cela augure plutôt bien de la suite. Songeons qu’au même stade, Marisol Touraine ne pouvait se prévaloir que d’un dispositif de contrôle des dépassements d’honoraires au demeurant peu consensuel. Et si l’on remonte à 1981, au temps héroïque du communiste Jack Ralite, décédé dimanche, les principales propositions santé de François Mitterrand étaient déjà passées… à la trappe ! A en croire un récent sondage, Agnès Buzyn a pourtant encore un retard à combler sur ses prédécesseurs, s’agissant de sa notoriété. Mais dans ce gouvernement, elle est loin d’être la seule…
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