L’International AIDS Society publie dans le « JAMA » du 21 juillet des recommandations similaires à celle du rapport Yéni au sujet de la précocité du traitement antirétroviral. Pour la société savante, il n’est plus question de débuter le traitement chez le sujet asymptomatique pour un taux de CD4 ≤ 350/mm3 mais bien ≤ 500/mm3. Par ailleurs, l’International AIDS Society rappelle que les antirétroviraux sont indiqués chez tout patient séropositif symptomatique et sur certains terrains particuliers (co-infection VHC, co-infection VHB, insuffisance rénale, risque cardio-vasculaire élevé, infections opportunistes actives, grossesse, couples sérodiscordants). Le panel d’experts américains conseille même d’évaluer le bénéfice à traiter au cas par cas chez les patients asymptomatiques ayant un taux de CD4›500/mm3. Il est souligné qu’une surveillance rapprochée est nécessaire, afin de détecter très tôt un échappement thérapeutique.
JAMA, 2010;304(3):321-333. doi:10.1001/jama.2010.1004.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes