« Le continent africain héberge 14 % de la population mondiale mais a contribué à 24 % du nombre total de cas déclarés de tuberculose en 2007 et 33 % du total mondial des nouveaux cas de tuberculose », révèle Philippe Glaziou de l’OMS (Genève). Les taux d’incidence ont doublé entre 1990 et 2007. Les taux les plus élevés sont observés en Afrique subsaharienne et en Afrique de l’Est.
L’épidémie de VIH/sida complique considérablement l’identification et la gestion des cas de tuberculose : la maladie est plus difficile à diagnostiquer et les malades coïnfectés par le VIH ont une mortalité nettement plus élevée en raison de l’immunodépression. « Il est urgent d’intégrer le test de dépistage du VIH aux démarches diagnostiques de la tuberculose, de généraliser les traitements de la coïnfection VIH/tuberculose pour réduire la mortalité et de contrôler la transmission nosocomiale de la tuberculose », conclut Philippe Glaziou.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive