Tour d’horizon des principales mesures avancées par le rapport Le Menn.
• Salaires. Revaloriser les cinq premiers échelons de 1 000 à 2 500 euros brut par an pour les PH à temps plein et partiel – et réévaluer la rémunération des PH contractuels. Prendre en compte à hauteur de 50 % les années d’internat dans l’ancienneté.
• Primes. Remplacer la prime multisite par une « prime de solidarité territoriale », articulée autour d’une part fixe d’équipe de 100 euros mensuels (doublés pour les équipes en tension) et d’une part individuelle de 415 euros brut modulable selon des critères à définir (nombre de sites, déplacements, etc.).
• Intérim. Créer dans chaque région un ou des « pools » de PH remplaçants, chacun rémunéré 1 000 euros net par mois en plus de leur salaire. Plafonner le recours à l’intérim à l’échelle de l’hôpital.
• Astreintes. « Revoir » les astreintes de sécurité.
• Temps de travail. Maintenir un socle statutaire (sur 48 heures hebdomadaires) permettant deux organisations : le décompte horaire appliqué aux urgences, déployé aux équipes médicales qui en font la demande (anesthésie, obstétrique, réanimation et/ou soins intensifs), et le principe des dix demi-journées. Reconnaître en soirée « lorsque l’activité le justifie » une cinquième demi-journée par 24 heures.
• Temps non clinique. Valoriser la pluralité des missions des PH (enseignement, recherche, management, etc.) en mobilisant le fonds d’intervention régional.
• Gouvernance. Accorder une place plus importante au corps médical (notamment le président de CME) dans l’exécutif de l’hôpital.
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