AstraZeneca a dû suspendre les essais de phase 3 TATTON et CAURAL menés sur l’utilisation de son traitement expérimental AZD9291 dans l’indication du cancer du poumon non à petites cellules.
Les essais TATTON et CAURAL devaient permettre de comparer l’efficacité de l’association AZD9291 et durvalumab (un anti PDL-1) à celle de l’AZD9291 seul. L’arrêt a été motivé par une augmentation du nombre de signalements de maladies interstitielles pulmonaires dans le bras sous association.
Le laboratoire AstraZeneca a rappelé dans un communiqué qu’il « n’y avait pas d’augmentation de la sévérité des maladies pulmonaires par rapport à celles observées dans le bras monothérapie, et que ces effets secondaires n’avaient pas causé de décès parmi les participants ». S’il est fort possible que cet arrêt sonne le glas de l’association AZD9291/anti PLD1, « il ne remet pas en cause l’efficacité de l’AZD9291 en tant que monothérapie », insiste AstraZeneca.
AZD9291 est un traitement ciblant des mutations de l’EGFR, administré oralement, dont les bons résultats lors d’études de phase 1 et 2 avait convaincu l’agence américaine du médicament (FDA) de lui accorder le statut de médicament orphelin, et de lui faire bénéficier d’une procédure d’évaluation accélérée. Le traitement bénéficie également d’une procédure accélérée d’autorisation de mise sur le marché auprès de l’agence européenne du médicament (EMA).
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité