L'infection à Helicobacter pylori est associée à 20 % de cancers gastriques à travers le monde. Une équipe sino-américaine suggère dans « Plos One » qu'un variant spécifique du gène cagA retrouvé dans l'Est asiatique, appelé EPIYA D, pourrait être un marqueur de risque intéressant.
Sur un total de 49 sujets (25 avec cancer gastrique et 24 sujets sains), il y avait significativement plus de porteurs de la souche EPIYA D chez les sujets ayant un cancer que chez les sujets sains (n = 20, 91 % versus n = 12, 50 %). Par ailleurs, si la charge en ADN d'H. pylori était identique dans les deux groupes, il n'en était pas de même dans les selles : la charge bactérienne était 6 fois plus importante dans le groupe cancer que dans le groupe sain.
Si cette petite étude réalisée à partir de données d'endoscopie et de coprologie de l'hôpital chinois du Henan reste préliminaire, « ces résultats pourraient être la première étape vers l'identification des groupes à plus haut risque et l'amélioration des plans de dépistage et de traitement », a expliqué le Dr Nina Salama, du centre de recherche contre le cancer Fred Hutchinson et premier auteur. Selon les chiffres de l'OMS, le cancer de l'estomac est la 4e cause de décès par cancer.
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