Depuis le 1er septembre, Geneviève Almouzni, 53 ans, est la nouvelle directrice du centre de recherche de l’Institut Curie, choisie par le Conseil scientifique international à l’automne 2012. Cette spécialiste de l’épigénétique, entrée à l’Institut Curie en 1994, est directrice de l’unité Dynamique nucléaire et plasticité du génome en cotutelle avec le CNRS depuis 1999, et directrice déléguée à l’enseignement depuis trois ans. Auteure de plus de 150 articles publiés dans des revues internationales, elle est lauréate de la médaille d’argent du CNRS en 2000 et du prix 2013 Femmes de science, décerné par l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) et la Fédération des sociétés européennes de biochimie.
Première femme depuis Irène Joliot-Curie
« Elle est la première femme depuis Irène Joliot-Curie à diriger les activités de recherche à l’Institut Curie », se réjouit l’Institut.
Geneviève Almouzni entend renforcer l’interdisciplinarité du centre de recherche de l’Institut Curie, qui est adossé à un hôpital, promouvoir la créativité des chercheurs, et favoriser le continuum de la recherche fondamentale jusqu’au médical. La nouvelle directrice souhaite notamment faire du site d’Orsay un site pilote pour explorer la biologie des rayonnements et du cancer sous de multiples angles. Autres priorités : développer la recherche translationnelle et les relations avec les industriels.
Geneviève Almouzni succède au Pr Daniel Louvard qui présidait le centre depuis 1993 et qui devient conseiller auprès du président de l’Institut Curie pour les affaires scientifiques internationales, parallèlement à son mandat de président du conseil scientifique de l’INCa, depuis août 2013.
Le centre de recherche de l’Institut Curie accueille plus de 80 équipes de recherche, provenant de près de 60 pays. Près de la moitié des chercheurs sont des femmes.
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