La médaille d’or 2013 du CNRS distingue Margaret Buckingham, pour ses travaux de recherche dans le domaine de la myogenèse, de la cardiogenèse et sur les cellules souches de l’embryon et de l’adulte, qui ont été d’un intérêt majeur pour la communauté scientifique.
Margaret Buckingham est présentée comme « directrice de recherche de classe exceptionnelle émérite au CNRS et professeur émérite de l’Institut Pasteur ». Ses résultats ont constitué un apport non seulement en science fondamentale, mais aussi pour leurs applications cliniques, pour les thérapies utilisées pour la régénération musculaire et la compréhension des malformations congénitales cardiaques humaines.
Écossaise d’origine et de nationalité franco-britannique, Margaret Buckingham est devenue directrice de recherche au CNRS en 1981 et nommée professeur de l’Institut Pasteur en 1992. Elle a tout d’abord découvert comment les gènes de l’actine et de la myosine sont contrôlés. Puis montré que certaines cellules au stade embryonnaire s’engagent irréversiblement vers la différenciation musculaire, bien avant que ces cellules adoptent les caractéristiques de cellules musculaires.
Cellules souches et régénération musculaire
Par la suite, elle découvre un couple de gènes (PaX3/PaX7) qui maintiennent une population de cellules souches musculaires chez l’embryon. En 2005, avec son équipe, elle parvient à isoler chez les souris des cellules souches du muscle squelettique adulte, cellules appelées « cellules satellites » et à démontrer leur potentiel dans la régénération musculaire.
Dans le domaine de la cardiogenèse, elle a modifié la vision admise du développement cardiaque par la découverte d’un deuxième champ d’induction du cœur et la distinction des origines clonales des populations de cellules formant le cœur.
Margaret Buckingham a reçu la médaille d’argent du CNRS en 1999. La médaille d’or du CNRS dont elle vient d’être honorée, est la plus haute distinction scientifique française.
Elle distingue chaque année depuis 1954 des travaux d’une personnalité scientifique qui ont contribué aux avancées majeures de la recherche française.
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