Le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires est assorti de dérogations pérennes, comme l’a prévu le législateur lors de la révision de la loi bioéthique, le 7 juillet 2011. Pris pour application des articles 41 et 43 de la loi, le décret (n° 2012-467) du 11 avril 2012 précise les conditions dans lesquelles ces recherches et études peuvent être menées. Ces dérogations seront accordées par l’Agence de Biomédecine à condition que « la pertinence scientifique du projet de recherche soit établie, que la recherche soit susceptible de permettre des progrès médicaux majeurs » et s’il est « impossible de parvenir au résultat escompté par le biais d’une recherche ne recourant pas à des embryons humains, des cellules souches embryonnaires (…) ». Si le décret indique que ces recherches, dans leur projet et leur mise en œuvre, doivent respecter « les principes éthiques relatifs à la recherche sur l’embryon », les Associations familiales catholiques tiennent néanmoins à rappeler « avec insistance » que toute recherche sur l’embryon fait de l’embryon un matériau de laboratoire et aboutit à sa destruction, souligne la Confédération nationale dans un communiqué.
RECHERCHE
Le décret sur l’embryon est paru
Publié le 19/04/2012
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9117
Puberté, croissance, fertilité : retour sur le congrès d’endocrinologie de l’ESE et l’Espe
Tensions d’approvisionnement : l’ANSM autorise temporairement les préparations magistrales de sertraline
Un antivenin à large spectre développé grâce à un homme mordu par 200 serpents
Les statines semblent améliorer la survie dans deux cancers du sang