Le National Institutes for Health (NIH) vient de financer à hauteur de 110 millions de dollars (80 millions d’euros) un nouveau programme ambitieux de recherche sur le cerveau. Il vise à faire des avancées importantes dans la compréhension de son fonctionnement afin d’améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies du cerveau, indique le Dr Francis Collins, directeur du NIH.
En avril 2013, le président Obama a lancé « BRAIN Initiative » pour, selon ses mots, « accélérer le développement et l’application des nouvelles technologies qui permettront aux chercheurs de produire des images dynamiques du cerveau qui montreront comment des cellules cérébrales et des circuits neuraux complexes interagissent ensemble à la vitesse de la pensée ».
Ce financement est donc le premier effet de cette décision. Cette annonce confirme l’intérêt de plus en plus forte des fonds institutionnels pour ce type de recherche. Elle s’inscrit, en effet, dans un mouvement de grande ampleur esquissé ces dernières années aux États-Unis et en Europe. En 2010, le NIH a instigué le financement du « Human Connectome Project » visant à obtenir une carte de la connectivité cérébrale de l’homme à une échelle encore jamais atteinte. Il a été suivi, en début d’année, par le financement par la Communauté Européenne, à hauteur de 1 100 millions d’euros sur 10 ans, du « Human Brain Project » pour mieux comprendre le fonctionnement de notre encéphale et le mettre à profit en médecine et en informatique.
Cette accélération récente des projets d’ampleur dans le domaine correspond à une mise à disposition de techniques d’imageries, nouvelles ou enfin matures, à des traitements mathématiques et informatiques de plus en plus puissants qui laissent entrevoir la possibilité d’atteindre enfin, de manière crédible, ces objectifs.
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