Connaissez-vous les médicaments biosimilaires ? Voici quelques définitions pour vous y retrouver plus facilement.
Médicament biologique : les médicaments biologiques (ou biomédicaments) sont produits grâce à une cellule ou un organisme vivant. Il s'agit par exemple des vaccins, hormones de croissance, anticorps monoclonaux (utilisés pour les chimiothérapies), ou érythropoïétine (EPO).
Médicament biosimilaire : c'est la copie d’un médicament dont la substance active est produite par un organisme vivant – grâce aux biotechnologies. Alors que les copies de médicaments chimiques sont appelées « génériques », celles des biomédicaments sont appelées « biosimilaires ».
Similarité : comme leur nom l'indique, les biosimilaires sont semblables aux médicaments de référence. Mais ils ne sont pas tout à fait identiques. En effet, la production de ces médicaments issus de biotechnologies est délicate. La substance active d'un médicament biosimilaire est la même que celle de son médicament de référence, mais il peut y avoir des différences mineures entre les deux, dues à leur complexité et à celle de leurs méthodes de production. Deux lignées cellulaires développées indépendamment ne peuvent jamais être considérées comme identiques. Les médicaments issus des biotechnologies ne peuvent donc pas être copiés strictement. Néanmoins, un biosimilaire reçoit une autorisation de mise sur le marché uniquement s'il a le même profil de sécurité et d'efficacité que son médicament de référence.
Interchangeabilité : l'interchangeabilité, (encore appelée switch) est le fait de prescrire à un patient un biosimilaire alors qu'il prenait auparavant le princeps du médicament. L'ANSM indique qu'une « interchangeabilité peut être envisagée à condition de respecter les conditions suivantes : un patient traité par un médicament biologique doit être informé d’une possible interchangeabilité entre deux médicaments biologiques (médicament de référence et/ou médicament biosimilaire) et donner son accord ; il doit recevoir une surveillance clinique appropriée lors du traitement ; une traçabilité sur les produits concernés doit être assurée ».
Pour en savoir plus : « État des lieux sur les médicaments biosimilaires », ANSM, mai 2016.
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