Si le programme « Amorçage de jeunes équipes » de la FMR constitue une solution appropriée pour les chercheurs internationaux qui souhaitent mener un projet dans nos laboratoires, d’autres obstacles sont encore à surmonter. À commencer par l’obtention d’une carte de séjour. « J’ai l’exemple d’un chercheur brillantissime recruté comme directeur de recherche à l’INSERM, qui obtient directement une très grande subvention du conseil européen de la recherche (ERC) et qui pendant huit mois n’a pas pu sortir de France car il n’avait pas de carte de séjour et ne savait pas s’il pouvait y rentrer », témoigne Antoine Tiller, directeur de recherche INSERM et président du conseil scientifique de la FRM. Autre frein au dynamisme de la recherche dans notre pays, la quatrième année de thèse. « Le ministère a décidé qu’elle doit se faire en trois ans. C’est une imbécillité », déclare Alain Prochiantz. La FMR a apporté une réponse en assurant un programme de financement de la quatrième année de thèse (à hauteur de 31 200 euros par candidat), mais face au succès de l’initiative la sélection est de plus en plus rude. Et il faut surtout obtenir l’autorisation de faire cette quatrième année. « Beaucoup d’écoles doctorales sont aujourd’hui évaluées par l’AERES (L’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) sur leur capacité à faire passer les thèses en trois ans quelle que soit la discipline », fait remarquer Antoine Tiller.
L’obstacle de la carte de séjour
Publié le 14/02/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9083
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