La chute de la fertilité avec l’âge et le désir de plus en plus tardif d’enfant sont devenus deux réalités tangibles. La seule réponse française est le don d’ovocytes, qui impose aux donneuses une stimulation de l’ovulation et une ponction d’ovocytes et aux receveuses une grossesse à risques. L’autoconservation ovocytaire, à un moment où la femme est encore fertile permet aux femmes qui n’ont pas pu exaucer leur souhait de maternité de préserver leur fertilité.
Le dispositif actuel oblige les femmes souhaitant conserver pour elles-mêmes, de donner les 5 premiers ovocytes à une autre femme. Il est assimilé pour beaucoup d’entre nous à un véritable chantage, de surcroît sexiste puisque les hommes ne le subissent pas.
Le CNGOF a pris position en faveur de l’autoconservation tout en fixant un âge limite pour la reprise des ovocytes. L’autoconservation devrait être accessible dans tous les centres d’assistance médicale à la procréation (AMP), ce qui ne signifie pas une prise en charge systématique par l’Assurance maladie.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation