Lancé en mars 2013, le projet OPP-ERA vient d'être prolongé pour une période de 3 ans, a annoncé UNITAID ce jeudi 1er septembre 2016.
Cette initiative originale, menée par un consortium de partenaires français (Solthis, l'ANRS, Expertise France et Sidaction), vient, en effet, de recevoir une nouvelle enveloppe de 14,7 millions de dollars pour la mise en place d'une deuxième phase. L'objectif du projet est de faciliter, dans quatre pays d'Afrique centrale et de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Burundi, Cameroun, Guinée), l'accès à des plateformes ouvertes et polyvalentes (OPP) au sein desquelles des mesures de charge virale du VIH, notamment, peuvent être effectuées.
Car, alors qu'à l'échelle mondiale 17 % des personnes infectées par le VIH vivent en Afrique centrale et de l'Ouest, 25 % des décès chez les adultes et 40 % chez les enfants surviennent dans ces régions. Le projet OPP-ERA vise donc à améliorer la prise en charge des populations des pays qui y sont engagés.
Il vise également « à ouvrir le marché des technologies de charge virale et à y faire entrer de nouveaux acteurs - fabricants et fournisseurs, à inciter à la prescription de tests de charge virale, et à démontrer les avantages des plateformes polyvalentes ouvertes pour la réalisation de ces tests, y compris dans des régions à faible prévalence », selon Lelio Marmora, directeur exécutif d'UNITAID.
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