La formation des médecins mieux contrôlée

L'agence du DPC lance un dispositif de signalement

Publié le 25/01/2018
Article réservé aux abonnés
lenoir salfati

lenoir salfati
Crédit photo : SEBASTIEN TOUBON

En 2016, le plan de contrôle renforcé des organismes de développement professionnel continu (DPC) mis en place par l'Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a permis d'écarter un tiers des dossiers enregistrés (506 dossiers rejetés et 2 012 acceptés), a indiqué mardi l'organisation qui pilote le dispositif depuis juillet 2016.

Sur les 10 190 actions analysées, l'ANDPC en a également écarté 20 % après les contrôles administratifs. « Il y a encore des organismes qui proposent des actions non conformes aux orientations nationales ou au public concerné », reconnaît Michèle Lenoir-Salfati.

Acupuncture et huiles essentielles 

La directrice générale de l'ANDPC a cité le cas d'une action de formation à la prise en charge des patients en soins palliatifs proposée aux sages-femmes ou aux pédiatres. « Nous avons aussi beaucoup de dépôt d'actions sur les pratiques non conventionnelles ne rentrant pas dans le champ du DPC comme l'acupuncture, les huiles essentielles ou l'ostéopathie », ajoute-t-elle.

En 2018, l'agence propose aux acteurs du DPC (participants, tiers…) de l'alerter sur tout « fait portant atteinte à la qualité du dispositif ou à son bon fonctionnement ». Une plateforme de signalement sera accessible dès le mois de mars sur son site. « Il s'agit par exemple du niveau pas satisfaisant d'un formateur, de propos porteurs de liens d'intérêts. Nous avons prévu une phase contradictoire avec l'organisme. L'idée n'est pas de sanctionner mais de faire augmenter la qualité des formations », précise la DG de l'ANDPC.

 

 

 

 

 


Source : Le Quotidien du médecin: 9634