Pas de répit pour les médecins de montagne : les sports d’hiver apportent leur lot de blessés. Si la tendance à la baisse se confirme depuis 3 ans, 140 000 blessés ont été pris en charge en 2010 sur les 7,7 millions de sportifs, soit 2,5 accidents pour 1 000 journées, selon le réseau épidémiologique d’accidentologie des sports d’hiver. Depuis 2 ans, le ski alpin, risqué pour les genoux avec une augmentation significative de 8,3 % en 2009 des lésions du ligament croisé antérieur et un très grand nombre d’entorses (qui représentent 1/3 des accidents) est plus accidentogène que le snowboard. Le réseau s’interroge sur la vigilance portant sur les réglages de fixation, alors que la dernière campagne de prévention date de 10 ans.
Le snowboard est de son côté responsable, dans 25 % des diagnostics, des fractures de l’avant-bras et du poignet. Le réseau des Médecins de montage regrette que seulement 15 % des snowboarders portent des protections de poignets. Le mini-ski, qui se marginalise et surtout le ski de fond, qui génère moins de 1 % des accidents pour 3 % des pratiquants sur les pistes, restent les activités les plus sûres. Contrairement aux idées reçues, la luge, avec 2 400 accidents par an, accuse un risque élevé d’accident grave.
Outre les blessures au genou et à l’épaule, le réseau alerte enfin sur l’augmentation continue depuis 2008 des traumatismes crâniens qui constituent 3,3 % des accidents en 2010, contre 1,8 % en 2008. Ils interviennent essentiellement chez les victimes de collisions. Sans surprise, le risque d’accident est multiplié par 2 pour les débutants.
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